Les échecs.

Publié le par Manu Manu

Des nuages des éclairs
Les nuées amantes lascives
Et moi placide, l'âme en friche
De ne rien sentir
De ne rien connaître
Museau au vent renifler
Le sang, où qu'il coule.
Et la chaleur après l'orage
Qui monte du sol
Et qui me glace me laissant
De la marge pour corriger.
En rouge. Sansétatsd'ames
Sens, et ta dame; place la.
Imprenable forteresse
C'est le monde
Tel qu'on le tient
Lorsqu'on n'a plus demain.
L'oreille dréssée aux chants
De ce temps qui n'est pas.

Publié dans Les chants du temps.

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O
Texte très poignant , bravo .
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M
on applaudit des deux mains, même les manchots, tous en choeur avec les muets ! ManuManu n'a peur de rien...
L
Je souligne (bien): "sur la VOIX de la guérison (au cas où...)Amicalement;  http://meteores2.hautetfort.com
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L
Il semblerait qu'avec la venue nouvelle de ses deux derniers textes Monsieur Manu soit sur la voix de "la guérison" [?] (heureusement ou malheureusement). Résultat: un nouveau pas vers une beauté qui s'aiguise. J'adhère toutjours... Ph. L.
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