Dans les champs ...
Demain n’est que poussière, et je tremble déjà.
Tout y est. Le Temps des derniers massacres.
Les grands chambardements de l’Univers. A pied
J’attaque les montées qui m’assaillent de toutes parts.
L’air -c’est étrange, non ? - n’est déjà plus lui-même
Et tout file entre les doigts de ceux qui en ont
Encore le Temps presse et passe et file au loin
Droit vers l’horizon, bien loin de la quiétude
Les yeux enflent et tremblent et fusent et se lassent soudain
Pour quérir d’autres chimères, sirènes et cieux
Qui se meuvent dans l’impatience, prêt à jouir. Fort
De la confiance qui s’empare d’eux, les Mondes
Jaillissent à ma face, précipités, noirs.
Changeants. Dérangeants mes synapses au grès des vents
De force cinq sur golfe de Gascogne
Cerveau agité à démonté. Et encore.